Le Domaine de Chevetogne inspire toujours autant. C'est pourquoi de nombreux ouvrages en parlent, ou ont le parc pour scène.
Vous souhaitez découvrir le parc autrement ? La plupart des livres du Domaine est disponible à la vente à l’Info-Shop et à l’accueil du Domaine.
A chevetogne, nous avons trouvé des canaux, des berges bétonnées et des pertuis qui corsetaient les ruisseaux, fruits d'une période qui confondait liberté et anarchie, spontanité et chaos ! Or, un ruisseau qui déborde, qui expanse, qui féconde, n'est pas une malédiction, c'est un gage de biodiversité et une promesse d'avenir !
A vrai dire, ces deux livres portent bien mal leur nom. Il aurait sans doute fallu les appeler Comprendre l'aménagement de l'espace public, Comprendre le contrat social, Comprendre la culture accessible à tous, Comprendre l'artialisation des paysages, Comprendre la nature des rapports des Hommes entre eux ou Comprendre l'éducation des enfants par les méthodes actives.
Mais ces titres étaient beaucoup trop longs et laissaient peu de place à la photo des rhododendrons. Alors, nous les avons simplement appelés "Comprendre Chevetogne", puisque nous avons, par le parc et grâce à lui, atteint tous ces objectifs.
Ces deux livres sont plus que des guides touristiques du Domaine de Chevetogne. Ce sont deux approches philosophiques, méthodologiques et pratiques du bonheur, à conseiller aux mandataires publics, aux enseignants, aux parents, à tous ceux dont le métier consiste à donner du sens à la vie de l'individu et de la société.
A Chevetogne, nous pensons qu’un Parc n’est pas qu’un bel endroit où préserver des arbres, des animaux et des biotopes. Dans la tradition des philosophes humanistes, nous sommes persuadés que la nature et davantage la nature domestiquée sont des observatoires privilégiés pour questionner les hommes et le monde comme il va.
Là, sur des pelouses soigneusement coupées ou à l’ombre des frondaisons, on peut, parce qu’il fait calme et que partout l’harmonie nous entoure, remettre en cause la vie que l’on mène et rêver à d’autres possibles. Quand les horizons sont dégagés, quand le regard peut porter loin, il arrive même qu’on pense à lever l’ancre. Il suffit parfois d’une circonstance heureuse et d’un peu, d’un tout petit peu de vent dans les voiles. Nous pensons que ce nouveau joli grenier de lecture apportera l’opportunité de nombreux départs.
Hardi moussaillons, le monde est plein de territoires à découvrir et d’aventures à vivre.
En amoureuse des jardins, Angeline Sedran, animatrice et guide du parc, a voulu retourner "avant", quand il n'y avait ici que prés, marécages, ronciers et taillis. De l'histoire de la transformation de ce paysage, elle a réalisé un magnifique roman à propos des hommes et surtout des femmes qui ont fait ce lieu exceptionnel. Elle rend un hommage émouvant à ceux qui ont œuvré pour faire du site sauvage les jardins qu'on parcourt aujourd'hui. Plus que les rappeler ... elle leur restitue leur histoire.
Martine se prépare à passer le week-end dans un parc naturel en compagnie de son amie ornithologue. Elles pourront à loisir observer les oiseaux, pensent-elles. Mais la nuit, éclate un violent orage. Les arbres sont arrachés. Le parc est dévasté et le lendemain, ce sont de bien curieux oiseaux qu’elles vont découvrir. Que font là, incrédules, ces lions, ces ours, ces singes et ces girafes !?
Le second livre-lieu de Bruno Belvaux se déroule dans les jardins du Domaine de Chevetogne, en Ardenne. L'histoire ? Celle d'Elie, un petit garçon solitaire qui sculptait d'étonnantes statues d'animaux de la forêt toute proche, et de son père, le comte Jasson.
Un jour, arriva une belle licorne...
«Eveiller l'attention de l'enfant, suivre les traces du héros... Retrouver dans le "pense-bêtes" bon nombre de bestioles aperçues au hasard de l'action, répondre aux "C'est quoi ?", aux "Pourquoi ?" devient un divertissement pour toute la famille. Suivre le "dragon" sur son territoire, vivre l'aventure dans son écrin naturel, comparer l'image au décor réel...
Un livre-lieu dont les cadrages en plan large correspondent au paysage et invitent à la visite.
Voilà les trois cheminements possibles que nous offre l'aventure du dernier dragon de Chevetogne.
« Invitée chez une amie, Martine découvre un superbe jardin fait de hautes herbes et de petits coins sauvages : un espace de jeux merveilleux mais aussi un lieu de découvertes fabuleux. Une cabane haut-perchée dans les arbres permet même d’observer incognito ce paradis. Mais en partant à la chasse… aux images et avec l’aide d’un papa entomologiste, les deux petites filles prennent conscience de la fragilité de la nature et de l’urgence d’agir. Martine organise une manifestation de conscientisation : à bas les insecticides ! Déguisements d’insectes et jolies banderoles séduiront-ils journalistes et « empoisonneurs » ? »
C'est l'histoire d'une châtelaine déterminée à servir son Roi.
« Ce livre retrace des histoires insolites, authentiques, de la guerre 14-18, conservées dans des agendas oubliés, et vécues par une châtelaine déterminée à servir sa Patrie et son Roi : la comtesse van den Steen de Jehay. Elle campe au fil de ses agendas, avec un humour et une rage de vivre exceptionnels, les situations drôles et tragiques de son quotidien, les traits captivants de tous ceux qui sont allés au-delà d'eux-mêmes, pour délivrer notre beau pays. Châtelaine de Chevetogne, fondatrice de l'école d'infirmières Sainte-Camille à Bruxelles, elle est aussi une femme de lettres reconnue. À l'annonce de la guerre, elle transforme son château en hôpital de la Croix-Rouge, plaçant d'un côté du salon les soldats allemands, de l'autre les soldats français et elle, sur le perron, comme un général, pour faire respecter la neutralité ! Son château occupé par les Allemands, elle part au front pour servir comme infirmière militaire. C'est le début de sa grande épopée dans les tranchées et à Poperinge, dans la «British Area» où elle fonde l'hôpital Élisabeth. Pour mener à bien sa mission de directrice, elle va user de l'éventail de ses relations et de son assurance de femme du monde. Avec à ses côtés des Quakers britanniques de vingt ans, des soeurs à cornettes expulsées de leurs couvents et des infirmières intrépides de Sainte-Camille, elle soigne des centaines de civils abandonnés au typhus, des militaires blessés, recueille les enfants sous les obus, organise l'évacuation des réfugiés, fonde maternités, orphelinats, écoles et ateliers pour dentellières. De jour en jour, on la découvre tantôt en douce maman d'un soldat mourant, tantôt se faisant passer pour la duchesse de Westminster afin de libérer un prisonnier, ou encore interprète des généraux britanniques. La reine Élisabeth, très présente au front pour soutenir les soldats, appréciera particulièrement son dévouement et lui donnera par reconnaissance le titre qui restera d'elle dans l'histoire : "Le Major de Poperinge" ! »
«(…) Les faits atroces du début de la grande guerre, consignés quotidiennement dans le « Journal », avec un impressionnant souci de la vérité, témoignent que, devant le danger, et quelle que soit la condition sociale, il n’y eut en Belgique qu’un cœur et qu’une âme, celle de la patrie.
En décrivant, jour par jour, les effroyables événements, vécus dans sa contrée, c’est en réalité le tableau de la Belgique martyre que notre auteur place sous nos yeux.
Que de crimes, que de douleurs ! Mais aussi que de courage et de grandeurs ! Le Journal de l’Infirmière a un mérite, qui est loin d’être banal : dès les premières pages, il donne la passion de connaître la suite. (…) »
1932-1936, Charles de Broqueville (Comte) Premier Ministre et Ministre de la Guerre en 1914.